• La fureur des garguouilles

     



    Un coup de pioche. Quelques briques tombent. Deux ouvriers s’introduisent dans ce qui ressemble à une cave à vin mais qui s’avère finalement être une vieille crypte. Sur un autel, des crottes de rat géant, à moins qu’il ne s’agisse d’un artefact vieux de plusieurs millénaires… ou d’une vieille patate. Difficile à dire. Soudain, derrière eux, un bruit. L’un des ouvriers se retourne et son visage exprime la plus forte des terreurs. Le malheureux n’a pas le temps d’achever son hurlement qu’il s’écroule, horriblement mutilé. L’autre tente de fuir. Il n’y parviendra pas… Fondu au noir.

    La fureur des gargouilles, c'est l'histoire de Jack, un historien américain spécialisé dans l'architecture médiévale. Un homme si passionné par les gargouilles (à chacun ses vices) qu'il en a négligé sa famille pour se retrouver au final sevré de papouilles. Désormais divorcé, Jack vit à Paris, un lieu chargé d'histoire où il est plus facile, c'est vrai, de trouver les objets de sa passion que dans le Colorado ou le Wisconsin. Voilà pour la mise en situation.

    Un soir, Jack se voit invité par une amie à visiter une église avant qu'elle ne soit rasée (l'église, hein, pour la fille, on ne le saura pas). Elle recèle, parait-il, des merveilles architecturales, notamment dans le domaine de la gargouille. Et c’est ainsi que l’on accompagne le couple dans leur visite des lieux tout en tremblant pour eux - et en pensant que, finalement, ce spécialiste connait quelques lacunes puisqu'il n'avait même pas connaissance de l'existence de ce fameux monument. Oui, nous tremblons pour eux car, petits spectateurs privilégiés, nous sommes au courant que quelque chose de monstrueux se terre ici (cf. la séquence d’introduction). Soudain, en fouillant le sous-sol, Jack aperçoit une ombre. Il ne peut l’identifier mais cela ne l'empêche pas, tel Sammy dans le cartoon Scoubidou, de détaler comme un lapin. L’audience, elle, qui a connaissance du titre du film, sait pertinemment qu'il ne s'agit pas d'une taupe, d'un rat ni d’un troll de maison, mais bel et bien d’une créature surnaturelle : une gargouille !.



    Ainsi, libérée par les travaux de terrassement, la créature venue du fond des âges (sic) s'élance dans les cieux des nuits parisiennes à la recherche de victimes et de l'un de ses œufs en mousse, récupéré par nos amis. Pourquoi tue-t-elle des innocents? Ben, parce qu'elle est méchante et ancestrale, pardi! D'ailleurs, son modus operandi est particulièrement cruel puisqu'elle enlève, prisonnier de ses serres, sa victime dans les airs avant de la relâcher afin qu'elle aille s'écraser sur la voiture de location du héros (de la même manière que la mouette de Gaston Lafatte quand elle désire ouvrir une boite de sardines). De plus, souvent, elle prend bien soin de la décapiter au préalable, faisant naitre de superbes geysers de sang numérique très rigolos. C'est d'ailleurs comme cela que Jack va perdre sa copine qui, à ma grande surprise, est éjecté rapidement du métrage, étêtée sur un toit parisien.

    Se pointe alors la police française, représentée par un vieil inspecteur bedonnant pouvant faire passer le look de Navarro pour le nec plus ultra en matière de tendance. Que voulez-vous, les américains ont les Experts et NCIS et nous, nous devons nous contenter d'un copycat bouffi de l'inspecteur Clouseau. Evidemment, un brin procédurier, l'inspecteur suspecte tout d'abord Jack avant de comprendre que les meurtres sont bien trop étranges pour être l'œuvre d'un type normalement constitué. Par contre, il ne prend pas la peine de remonter la piste, et ainsi omet de faire fouiller la fameuse crypte. De son coté, Jack, après avoir chaudement pleuré sa copine pendant plus de cinq minutes fortes d’une poignante intensité dramatique, en trouve une autre en la personne de Nicole, une journaliste spécialisée dans les émissions racoleuses. Ensembles, ils vont traquer la bête, comprendre que celle-ci, tel Dracula, est plus faible le jour (où elle se transforme en une pierre aussi friable que mes biscottes du matin, celles qui partent en miettes quand je les beurre) que la nuit… Et finir par la coincer dans son antre...



    Meaneater est une série de téléfilms americano-canadiens mettant en vedette des grosses bêtes mangeuses d'hommes. Le bestiaire apparaissant dans ces films est très varié - cela va du fauve lambda un peu énervé aux créatures mythologiques, en passant par les animaux génétiquement modifiés et les aberrations naturelles - et la marge de manœuvre laissée aux scénaristes est assez large puisque que la seule obligation qui leur est imposée est que la créature se doit de présenter un sale caractère et des crocs (et/ou des griffes) acérés. Ici, en l’occurrence, il s’agit d’une gargouille.
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    Mon avis: Se film est nanar, heu je le regarde en se moment (vive SYFY et Cinefx pour leur semaine mouvementer XD), les effets spéciaux son tellement magnifique que j'ai les yeux en sang(ha oui j'ai oublier de vous dire que j'aime l'ironie), les dialogues son prévisible, les apparritions aussi. Bref pour ceux qui aime rigoler en mangean des fritos je le conseil sinon pour ceux qui (comme moi) veulent un meilleurs film bhin pourquoi êtes vous sur cette page? '__'


  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Juillet 2012 à 23:03
    Rien qu'à voir la conviction sur les têtes de vainqueurs des comédiens, ça fait envie.
    2
    Agarwen Profil de Agarwen
    Lundi 16 Juillet 2012 à 13:48
    ha nan mais moi j'ai pleuré de rire tellement c'était moche ta un prêtre au bout d'un moment qui se fait nom nom(manger) par la gargouille enfin vraiment EPIC quoi XD
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